Lieux : Le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale

Qui dit « polar », dit « meurtres » et nécessaire « identification judiciaire ». Chronomeurtres n’y échappe pas avec l’implication du Laboratoire de sciences judiciaires  et de médecine légale du Québec logé à Montréal, rue Parthenais, dans l'édifice de la Sûreté du Québec.

Autrefois appelé « Laboratoire de recherches médicolégales » (le premier en Amérique soit dit en passant), cet organisme, avec à sa tête le Dr Wilfrid Derome, « produisait des expertises devant les tribunaux dès le début du siècle. En 1908, il se rend à Paris pour y étudier la médecine légale. Deux ans plus tard, il revient convaincre le gouvernement du Québec de la nécessité, pour la province, de disposer d'un laboratoire scientifique au service de la justice. Il y réussit avec l'appui du milieu judiciaire et s'en voit confier la direction. »

« À l'époque de la fondation du Laboratoire, des connaissances de base en médecine légale, en chimie et en physique servaient à l'élaboration d'une preuve scientifique. Ces disciplines se sont graduellement ramifiées et de nouvelles spécialités sont apparues : biologie, toxicologie, pathologie, chimie physique et organique, expertises en balistique ou en faux documents. Plus récemment, la génétique, l'informatique, l'odontologie, l'anthropologie sont venues enrichir le tableau des sciences judiciaires. » 

Source : site Web du ministère de la Sécurité publique du Québec