Divers : Des expressions du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Marjolaine Bouchard est née au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Comme un très grand nombre de résidents de la région, elle emploie des expressions populaires.

Par exemple lorsqu’elle décrit le journaliste Jean-Charles Boisvert : « C’t’un beau chouanneu, comme on dit par chez nous, quelqu’un qui aime ça s’écouter parler. » Ou encore lorsqu’elle utilise l’interjection « là là » qui, mise au bout de la phrase, accentue l’expression : « Ce tueur s’amuse à nos dépens, là là » ou « ... avec Lionel et tous les autres, on va finir par y arriver. Mon p’tit doigt me le dit, là là ».

Les collègues de travail répètent aussi ce régionalisme pour se moquer d’elle. Lorsque Lionel Sanchagrin s’emporte au cours d’une conversation : « Ben, LÀ LÀ, c’est quoi que t’as entendu, simonaque ? » Ou, au début de la soirée en l’honneur de Norbert Dionne, alors que Marjolaine Bouchard réclame le silence dans la salle et invite son patron à s’installer sur un tabouret en cuir : « Là, là ? demande le héros de la soirée en s’approchant du micro. »

La sergente aurait pu aussi glisser dans un dialogue « faire simple » (faire le niaiseux), « r’soudre comme un cheveu sur la soupe » (arriver sans s’annoncer », « être ben d’adon » (être de bonne compagnie), « passer en belle épouvante » (partir comme un éclair) ou « se lâcher lousse » (se laisser aller).

Divers : Le temps atomique international (TAI)

« À une fraction de seconde près, la ROLEX Cosmograph Daytona Explorer de Bruno Harvey est tout à fait synchronisée avec le TAI : le Temps Atomique International. Une échelle définie, depuis 1971, à partir d’un parc mondial d’horloges, dont l’une est située en territoire canadien. »

Le TAI « permet de définir l'étalon de temps et l'échelle de temps de référence utilisés partout dans le monde. La seconde a été définie en 1967 lors de la 13e Conférence générale des poids et mesures... »

Il est établi par le Bureau international des poids et mesures (BIPM) à partir d'horloges atomiques réparties dans le monde.

« Depuis le 1er janvier 2017, jour de la dernière insertion d'une seconde intercalaire au temps universel coordonné (UTC), le TAI est en avance de 37 secondes sur l'UTC » qui « proviennent des 10 secondes de différence initiales plus 27 ajouts de secondes intercalaires à l'UTC depuis 1972 » dont celle du 30 juin 1983 qui a eu un impact sur le jour réel de naissance de Bruno Harvey. 

Source : Wikipédia

Références musicales : Jean Ravel

À 21 heures, le 31 décembre 2014, lors de la soirée du passage vers la nouvelle année le chanteur Jean Ravel fait vibrer la foule, entre autres, avec des classiques comme La cuisinière et Le jour de l’An. S’en suit « un singulier mélange de rigodons, musique techno, gigues traditionnelles et chansons à répondre jusqu’à 23 heures. »

Jean Ravel est un chanteur connu par ses interprétations des chansons des années 70-80, mordu de musique rock associée à tous ses souvenirs d’enfance et d’adolescence. Il a joué dans trois mégaproductions : La légende de Jimmy, Starmania et Notre-Dame-de-Paris. 

Source photo : Québec Scope

Auteurs et philosophes : Emmanuel Kant

Parmi toutes ses lectures, Bruno Harvey est troublé par les préoccupations du philosophe prussien Emmanuel Kant (1724-1804) lorsqu’il affirme que le temps n’existe pas, qu’il « est une création de l’esprit humain », qu’il « est exclusivement relatif à l’homme, qu’il ne s’applique pas aux choses en soi, mais aux phénomènes, et cela lui permet d’affirmer sa réalité empirique. »

Le jeune infirmier retient « que le temps est une forme pure de l’intuition sensible » et qu’on ne peut « supprimer le temps lui-même, bien que l’on puisse tout à fait bien soustraire du temps les phénomènes »... et peut-être les humains, interprète-t-il. 

Source : Cours de philosophie générale – Photo : Wikipédia

Divers : Le signe du Cancer et l’Hydre de Lerne

Au quotidien, le cancer est une sale maladie que côtoie Bruno Harvey en tant que soignant à l’Hôtel-Dieu de Québec. C’est aussi son signe du zodiaque dont les natifs ne cessent de se poser des questions et sont caractérisés par le retrait sur soi et la ténacité dans l’action. 

Dans ses recherches sur le Web, le fils d’horloger fait une découverte dans la mythologie : « les Grecs associaient ce signe à un petit crabe. Cet ami de l’Hydre de Lerne, la bête à plusieurs têtes dont une était immortelle, a été écrasé dans son combat avec Hercule. Poséidon, le dieu des mers et des océans en furie, l’a ressuscité en monstre colossal afin qu’il serve dans son armée. À son décès, pour le récompenser de ses efforts, Héra, la femme de Zeus, l’a envoyé dans la voûte céleste. Depuis ce temps, l’astre y brille ad vitam æternam. »

Cette information le conforte dans la mission qu’il s’est donnée : offrir la vie éternelle à certains de ses compatriotes choisis au hasard. 

Source de la photo : Wikipédia


Références musicales: Monster (KISS)

À la suite d’une conversation sur son téléphone intelligent avec un informateur du Service de police de la ville de Québec, Xavier-Yves Zicat (XYZ pour les intimes), le sergent-détective Lionel Sanschagrin « allume le lecteur CD dans lequel est stocké en permanence Monster, le récent disque de KISS, depuis leur prestation en 2009 sur les Plaines d’Abraham qui a attiré pas moins de 92 000 admirateurs. Il monte le volume. [...] La musique de Hell or Hallelujah du groupe new-yorkais couvre d’une brume épaisse la représentation virtuelle de la copine de XYZ et lui permet de recouvrer ses sens. »

« Bien connu pour la peinture faciale et les tenues de scène de ses membres, le groupe s’est fait connaître au milieu et à la fin des années 1970 avec ses performances live choquantes, qui comprenaient des respirations de feu, des crachats de sang, des guitares fumantes, des fusées de tir, des kits de batterie en lévitation et des pièces pyrotechniques. » 

Source : Wikipédia


Lieux : L’hôtel de ville de Québec


Quelques chapitres de Chronomeurtres  se déroulent à un jet de pierre ou à l’intérieur de l’hôtel de ville de Québec sis sur la rue Des Jardins, dans le Vieux-Québec, à 500 mètres du lieu de résidence de Bruno Harvey et Gaston Portelance.

L’édifice en pierre, désigné lieu historique national du Canada en 1984, a été construit en 1895-1896 à l’emplacement de l'ancien Collège des Jésuites construit en 1725 et démoli en 1877-1878. « Conçu dans un style éclectique de la fin de l’époque victorienne, l'édifice, en forme de H, comporte diverses hauteurs. Des tours avec des toits à forte pente accentuent le centre et les côtés. » 

Sources : Wikipédia

Vins : Gaillac premières côtes

Le 19 octobre 2013, Gaston Portelance est de retour d’un séjour en France et pénètre « dans le salon de Bruno Harvey avec, dans une main, un bouquin duquel émerge un signet. » Il a aussi apporté des douceurs du Midi de la France.

« Le fils d’horloger plonge sa main dans le sac de magasinage en papier kraft que lui tend le voyageur devant l’Éternel et en ressort un boîtier métallique. Sur le couvercle, une reproduction du village de Cordes-sur-Ciel. Il en retire en plus une bouteille de vin blanc. » Un « excellent Gaillac premières-côtes. »

Le Gaillac-premières-côtes est un vin français blanc sec d'appellation d'origine contrôlée du vignoble de coteaux argilo-calcaire du Sud-Ouest de la France, sur la rive droite du Tarn, au nord-est de Toulouse. Il doit probablement sa création aux Gaulois, avant l'arrivée des Romains et son développement aux moines de l'abbaye Saint-Michel de Gaillac.

Dans les circonstances, il s’agit d’un excellent choix de Gaston Portelance car le slogan de la commission interprofessionnelle des vins de Gaillac est : « Gaillac, parce que les vins d'avenir ont toujours un passé. » 

Source : Wikipédia

Auteurs et philosophes : René Char

Le 24 août 2014, sur « Internet, [Bruno Harvey]  était tombé par hasard sur une citation du poète René Char : L’instant est une particule concédée par le temps et enflammée par nous. Il l’avait interprété comme approbatrice de sa mission enfouie dans un coin perdu de son esprit, travestie en innocence la plus pure : pyromane de fragments de vie transformés en pauses pour l’éternité. »

René Char,  poète et résistant français, est né en 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue et est mort à Paris en 1988. À 22 ans, il adhère  au mouvement surréaliste et signe un recueil de textes avec André Breton et Paul Eluard mais reprend son indépendance en 1934. En 1937, il dédie son Placard pour un chemin des écoliers aux « enfants d'Espagne ». Démobilisé en 1940, il entre presque aussitôt dans la Résistance sous le nom de guerre d'Alexandre. 

Source : Babelio