Dans
Chronomeurtres, Jean-Charles Boisvert
est un personnage très coloré, souffre-douleur des enquêteurs de l’Unité
des crimes majeurs du Service de police de la ville de Québec, « la diva du Journal de la Capitale »
comme aime bien le qualifier Norbert
Dionne.
Fait-diversier toujours accompagné par Simon Beauregard, le photographe, son fidèle compagnon en quête du scoop qui placera son quotidien en tête de la nouvelle à sensation.
Bien malgré lui, ignorant qu’il est lui-même une des cibles du tueur en série, Jean-Charles Boisvert contribuera à mettre les policiers sur la piste de celui qui semble en contrôle des événements pour atteindre son objectif : permettre à ses semblables d’accéder à la vie éternelle dans la béatitude.
Au cours de la soirée célébrant le départ à la retraite de Norbert Dionne, ce dernier avouera avoir malmené celui sans qui le public n’aurait pu suivre les péripéties de cette affaire : « Un reporter que j’ai assez malmené au cours des neuf trop longs mois qu’a duré cette enquête ». « Sans rancune, Jean-Charles », ajoutera-t-il, le bras levé en direction de Boisvert qui lui répondra d’un geste de la main en signe d’approbation.