Divers - La seconde intercalaire

Le 1er juillet 2013, le « jour » de son « anniversaire » de naissance, Bruno Harvey apprend de la bouche de Gaston Portelance qu’à cause de la seconde intercalaire il est plutôt né le 30 juin 1983. Une nouvelle qui le bouleverse et qui contribue à accentuer son obsession du temps qui passe et de cet instant infinitésimal qu’il a perdu. 

« Une seconde intercalaire, également appelée seconde additionnelle ou saut de seconde, est un procédé occasionnellement employé pour ajuster le temps universel coordonné, plus connu sous son abréviation UTC.  

Un saut de seconde permet, d'une part, de maintenir ce temps universel coordonné proche du temps solaire – ordinaire mais variable, et, d'autre part, de lui assurer la même fiabilité que le temps atomique – inaccoutumé mais stable. C'est en effet le temps atomique international (TAI) qui détermine la durée étalon d'une seconde. » 

De 1972 à 2020, il y a eu 27 ajouts d'une seconde au temps universel.
Source : Wikipedia

Divers : L’Unité des crimes majeurs du SPVQ

Au Service de police de la ville de Québec (SPVQ), il existe un Module des crimes majeurs qui compte sur l’expertise d’une quarantaine de personnes régies par un capitaine, trois lieutenants et quatre préposées au secrétariat. Ce module est divisé en deux unités, soit celle des délits familiaux et agressions sexuelles et celle des crimes graves (renommée Unité des crimes majeurs dans Chronomeurtres). 

Cette dernière est constituée une douzaine d’enquêteurs supervisés par un lieutenant. Ils s’occupent principalement des crimes graves contre la personne. Tous les enquêteurs de cette unité détiennent le titre de sergent-détective. Dans Chronomeurtres, l’équipe fictive des deux enquêteurs (sergente Marjolaine Bouchard et sergent Lionel Sanschagrin) est dirigée par le lieutenant  Norbert Dionne, aussi nommé « enquêteur en chef ». Leurs bureaux sont alors situés au 214 de l'avenue Saint-Sacrement.
 
Source : Site Web du SPVQ et Google Maps

Références musicales : « Mon cher Bruno, c’est à ton tour »

Le jour anniversaire de Bruno Harvey, son voisin de palier, Gaston Portelance, l’invite à partager un bon vin au Bar Lounge de l’hôtel Clarendon pour célébrer l’événement. S’excusant de son manque de savoir-vivre puisque c’est une première pour lui d’inviter quelqu’un pour sa fête, Gaston lui souhaite de manière solennelle un joyeux anniversaire en ajoutant pour alléger l’atmosphère : « ne me demande surtout pas de te chanter Mon cher Bruno, c’est à ton tour… ». 

Le vieux philosophe fait allusion à une adaptation de la chanson Gens du pays de Gilles Vigneault, interprétée pour la première fois lors de la Fête nationale du Québec en juin 1975 à Montréal. À l’origine, la création de cette mélodie se voulait un défi lancé à Gilles Vigneault par Yvon Deschamps et Louise Forestier pour créer une adaptation française du célèbre Happy Birthday ! pour le spectacle de la Saint-Jean-Baptiste.
Depuis, partout au Québec, cette chanson est fredonnée les jours d'anniversaires de naissance en y insérant le prénom du ou de la jubilaire.

Source : YouTube

Lieux : La bijouterie-horlogerie Harvey

Bruno Harvey a vécu son enfance et son adolescence dans le quartier ouvrier de Limoilou, sur la 3e avenue entre la 5e et la 6e rue : deux rues où a habité l’auteur de Chronomeurtres.  

La bijouterie-horlogerie Harvey, une entreprise familiale fictive, occupait à l’époque un demi-sous-sol (dans les années 50-60, le local était effectivement occupé par une bijouterie), voisine d’une quincaillerie (toujours existante). On y vendait et y réparait des instruments de mesure du temps : horloges, cadrans, pendules, coucous, montres... Dès les premiers jours de son existence, Bruno Harvey a été imprégné par leur sonorité et leur cadence. Le petit commerce offrait quelques bijoux : colliers, bagues… 

De nos jours, l’édifice existe toujours et le local de la bijouterie-horlogerie a une nouvelle vocation J.

Source photo : Google Maps

Auteurs et philosophes : Platon – Parménide

Platon est un philosophe antique de la Grèce classique né en 428/427 av. J.-C. et mort en 348/347 av. J.-C. à Athènes. Son œuvre est composée presque exclusivement de dialogues. 

Dans le Parménide, dont un extrait est cité à deux reprises dans Chronomeurtres, le philosophe fait porter sa réflexion sur l’origine véritable des objets réels. À propos de l’instant présent infinitésimal, en grec ἐξαίφνης (exaiphnès : tout à coup, subitement, tout de suite), il y affirme qu’il y a « cette étrange entité de l’instant qui se place entre le mouvement et le repos sans être dans aucun temps et c’est là que vient et de là que part le changement soit du mouvement au repos soit du repos au mouvement. » 

(Platon. - Le Parménide. Trad. E. Chambry. – Paris : GF-Flammarion, Garnier-Frères, 1967).
 
Source : Wikipédia

Divers : Le signal horaire du Centre national de recherche du Canada


Le temps est un personnage central dans le roman Chronomeurtres. Il est omniprésent dans l’obsession de Bruno Harvey à la recherche constante de ponctualité et de précision extrême dans l’instant présent. Une règle que lui ont inculquée son père et son grand-père horlogers.

La diffusion quotidienne à midi pile, sur le réseau français de la Société Radio-Canada, du signal horaire du Centre national de recherche du Canada permet aux auditeurs de régler leurs montres, leurs horloges et autres coucous analogiques ou électroniques à l’heure précise établie par les horloges atomiques du CNRC : « Voici le signal horaire officiel du Conseil national de recherche du Canada. Au début du trait prolongé, il sera exactement midi ».

Bruno Harvey se synchronise à ce signal diffusé depuis le 5 novembre 1939, au début de la Deuxième Guerre mondiale.

Source : Google

Objets : L'effigie du bonhomme Carnaval


Dans un segment du roman Chronomeurtres, il est question d’un personnage éphémère affublé d’une grande variété de breloques et d’effigies du Carnaval. Il s’agit en fait de représentations du Bonhomme Carnaval que les carnavaleux accrochent à leur manteau comme un pendentif et qui leur donne accès à certaines activités. Comme, par exemple, dans le roman, à la cérémonie du couronnement de la Reine, à l’occasion du 60e anniversaire de création du festival.

Chaque édition du Carnaval a été associée à une effigie différente, mais a toujours été à l'image de Bonhomme. De nombreuses épinglettes (pins) ont aussi été produites. L’organisation de l’événement hivernal annuel et quelques Québécois possèdent une collection complète de ces objets carnavalesques.
 
Source : Wikipédia et site Web du Carnaval de Québec

Références musicales : « C’est dans l’temps du Jour de l’An… »


Une des scènes du roman Chronomeurtres se déroule sur la Grande Allée pendant les fêtes de fin d’année 2013. Des artistes de tout genre musical ont été invités pour animer la soirée. On y entend, entre autres, ce classique du temps des fêtes québécois popularisé dans les années 30 par Mary Rose Anna Travers, dite La Bolduc

Auteure-compositrice-interprète est originaire de Newport, en Gaspésie, cette musicienne autodidacte est considérée comme la première « chansonnière » du Québec ayant connu un succès phénoménal auprès du public québécois et la consécration par le biais du disque.
 
On peut l’entendre interpréter cet air festif bien connu des Québécois et lire les paroles.

Source : Wikipedia et YouTube

Vins : Château Cos d’Estournel Saint-Estèphe 2003


Gaston Portelance, un des principaux personnages du roman Chronomeurtres qui alimente Bruno Harvey de réflexions sur le temps est un grand amateur de bonne chère et de bons vins. Lors de ses funérailles, selon ses dernières volontés, une bouteille de Château Cos d’Estournel Saint-Estèphe 2003 –  2e cru classé « trône au bout de la table, débouchée, accompagnée du tire-bouchon dont il ne se séparait jamais et d’une coupe à demi-remplie ». Rien de moins.

Cépage : Cabernet-sauvignon 70 %, Merlot 28 %, Cabernet  franc 1 %, Petit Verdot 1 %

« Archétype du vin élégant et viril à la fois, Cos d'Estournel dévoile […] un puissant fruité et un superbe corps, évoluant lentement vers une complexité aromatique admirable. L'importante proportion de merlot lui confère richesse et souplesse, et son potentiel de garde peut dépasser le siècle dans les grands millésimes. »

Connaisseur, Gaston Portelance !  À votre santé J !
Source : iDealwine.com