Divers : Badaboum et les Nordiques de Québec

Le 1er janvier 2014, l’enquêteur en chef Norbert Dionne et la sergente détective Bouchard arrivent sur les lieux du premier crime. Ils découvrent une « femme dans la trentaine, allongée dans la neige […]. De peau blanche, emmitouflée dans un anorak rouge contrastant avec des pantalons de laine grise, chaussée de bottes noires, la victime est aussi coiffée d’une épaisse tuque à l’effigie des Nordiques.

— Une autre partisane qui ne saura jamais si Badaboum, la mascotte de l’équipe, reprendra du service ! s’exclame Dionne en s’approchant du corps dont le foulard est dénoué. » 

Lorsque la ville de Québec a accueilli le match des étoiles Rendez-Vous '87, les Nordiques sont devenues la première équipe de hockey de la LNH à introduire une mascotte costumée : Badaboum, la loutre bleue ayant pour rôle de divertir les amateurs du Colisée de Québec avec ses « étranges routines de danse ». 

Badaboum a connu un tel succès que les Nordiques en ont fait une attraction permanente lors des matchs à domicile jusqu’à leur déménagement au Colorado à la fin de la saison 1995.

Source : Sports Mascots Wiki

Auteurs et philosophes : Søren Kierkegaard

Parmi les livres empilés sur la table de chevet de Bruno Harvey, la sergente détective Marjolaine Bouchard remarque un titre publié chez Gallimard par le philosophe danois Søren Kierkegaard, né en 1813 et mort en 1855 à Copenhague. L’œuvre de cet écrivain, poète et théologien est considérée comme une première forme de l’existentialisme. 

Bruno Harvey a été séduit par sa théorie du temps, de l' « instant » comme « carrefour du temps et de l'éternité » et des « stades » de l'existence.

Il est intéressant de noter que les « premiers travaux de Kierkegaard ont été publiés sous différents pseudonymes qu'il utilisait pour présenter des points de vue différents. Il explorait les questions sous différents angles, chacun sous un pseudonyme différent. » 

Source : Wikipédia

Références musicales : The Killers

Le 16 juillet 2014, Norbert Dionne « se laisse choir dans son fauteuil en cuir […]. Le policier jette un œil sur le feuillet publicitaire des prochains événements majeurs prévus à Québec, déposé sur le coin de son bureau. ‘’ Quatre mois sans une nouvelle manifestation de ce monstre ’’, murmure-t-il. ‘’ On l’a échappé belle. Il aurait pu frapper au cours du Festival d’été à peine terminé. Au beau milieu du show du groupe The Killers, un nom évocateur pour un détraqué  » », se dit l’enquêteur en chef en saisissant le programme de l’édition 2014 sur lequel apparaît la photo de la formation rock alternatif. »

The Killers est un groupe américain, originaire de Las Vegas dans le Nevada. Formé en 2002, il se compose de Brandon Flowers, David Brent « Dave » Keuning, Mark Stoermer et Ronald « Ronnie » Vannucci Jr.

Leur musique est influencée par des références incontournables des années 1980 et des années 1990 comme Depeche Mode, Magnum, Oasis, David Bowie, Duran Duran, The Cars, New Order ou encore The Smiths. En 2014, ils étaient de passage au Festival d’été de Québec sur la grande scène des plaines d’Abraham. 

Source : Wikipedia

Lieux : L’hôpital Saint-François d’Assise

Le personnage principal de Chronomeutres, Bruno Harvey, est né en 1983 à l’Hôpital Saint-François d’Assise, sur la rue de L’Espinay, dans le quartier Limoilou.

Au début du XXe siècle, Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, avait souhaité qu'un hôpital catholique puisse offrir un service de maternité et une école des infirmières. Il demanda à la congrégation hospitalière et enseignante des sœurs de saint François d'Assise de Lyon de lui envoyer des infirmières. Quatre religieuses firent le voyage et déménagèrent à Beauceville en octobre 1904. En 1912, le courtier Théodore Leclerc proposa aux Sœurs de s'établir au domaine Lairet, à Limoilou. Les travaux de construction se terminèrent en 1913. L'école des garde-malades ouvrit ses portes l’année suivante. En 1925, une annexe (édifice B) de 10 étages s'ajouta au complexe.

En 1971, l'édifice A, où Bruno poussa ses premiers cris, fut inauguré. 

Source : Wikipedia

Horloges – Horloge de la gare du Palais


« Que serait une gare sans horloge? Celle-ci était autrefois essentielle pour s’assurer de prendre son train à l’heure. La gare du Palais, érigée en 1915 dans un style Château selon les plans de l’architecte américain Edward Prindle, comporte une énorme horloge au centre de sa façade. Ce n’est toutefois pas la seule. Les espaces publics intérieurs comprennent effectivement 3 autres horloges dignes de mention. La 1re se situe dans le hall principal où se trouvait l’ancienne billetterie. […] Les 2 autres horloges, situées à chaque extrémité de la salle des pas perdus, sont identiques et plus sobres. Elles sont intégrées aux murs en brique de la gare. »

Il est 14 heures 17, avec la précision des transports par chemin de fer, lorsque le regard admiratif de Bruno Harvey est attiré par la « magnifique horloge flanquée d’un lion, d’une licorne et de deux fleurs de lys bleues » qui orne l’arche elliptique du grand hall. 

Source : Contact – Université Lava / Photo : Pinterestl

Auteurs et philosophes – Héraclite d’Éphèse

Pendant l’absence de son voisin de palier en voyage dans le sud de la France, Gaston Portelance, qui l’alimente en lectures sur le temps, Bruno Harvey « apprend, entre autres, qu’Héraclite d’Éphèse a été le premier maître-penseur à traiter du temps et à en déplorer, comme lui, la fuite, l’inconstance et l’incompréhensibilité. »

Héraclite est un philosophe grec de la fin du VIe siècle av. J.-C. natif de la cité d'Éphèse. Il semble qu’il écrivit un seul et unique livre dont il ne nous reste que quelques fragments (plus d'une centaine). Ce livre, dont l’existence demeure hypothétique est désigné sous le titre Sur la nature. Incompris et oublié par l'histoire, cet ouvrage valut à son auteur le surnom d' « Héraclite l'obscur », car on jugeait la compréhension de sa pensée difficile en raison d'une écriture poétique, de l'abondance des formules paradoxales, à quoi s'ajoutait l'absence de toute ponctuation, un style haché et détaché. 

Source : Wikipedia

Lieux : La centrale du Parc Victoria

Dans le chapitre 14 de Chronomeurtres, l’enquêteur en chef Norbert Dionne fait une description peu reluisante des installations vétustes de la centrale du Parc Victoria, à Québec où sont logés une partie des effectifs du Service de police de la ville de Québec (SPVQ) et la Cour municipale. 

Le parc Victoria qui chevauche les quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur fut inauguré le 22 juin 1897, le jour du 60e anniversaire du couronnement de la reine Victoria.

Lorsque le policier a débuté sa carrière, l’édifice était en construction. Il se fait un malin plaisir de décrire ainsi l’état des lieux à sa sergente détective : « Vous n’avez pas connu, heureusement pour votre santé physique et morale, ceux du parc Victoria : dégâts d’eau à répétition, vermine, locaux condamnés, pas de sécurité. Les détenus en cellules se faisaient un plaisir de boucher les toilettes dont le contenu nauséabond débordait et dégoulinait dans les bureaux à l’étage inférieur. Un édifice abandonné par l’administration ! En 2007, une fuite dans la tuyauterie a transformé les murs et les plafonds en culture de champignons : des documents essentiels conservés dans les archives, au sous-sol de l’immeuble, ont aussi été endommagés. Au point où les employés de la Cour municipale devaient se munir d’un masque et de gants pour aller consulter des dossiers ! » 

Source photo : Journal de Québec 

Auteurs et philosophes : Henri Bergson

Bruno Harvey est « troublé à la lecture du philosophe français Henri Bergson. Celui-ci défend l’idée d’une réalité indivisible : le passé dans le présent, ce qui vient d’arriver et qui se prolonge dans une succession de fractions infinitésimales. »

Bergson est né le 18 octobre 1859 à Paris, ville où il meurt le 4 janvier 1941. Parmi les ouvrages qu'on lui doit, entre autres, l’Essai sur les données immédiates de la conscience (1889) et Matière et mémoire (1896). Il fut élu à l'Académie Française en 1916 et a reçu le prix Nobel de littérature en 1927. 

Ses réflexions sur le temps et sa mesure ont une influence néfaste sur la perception qu’en a Bruno Harvey : « Quand je suis des yeux, décrit le philosophe, sur le cadran de l’horloge, le mouvement de l’aiguille qui correspond aux oscillations du pendule, je ne mesure pas de la durée, comme on paraît le croire ; je me borne à compter des simultanéités (…) En dehors de moi, dans l’espace, il n’y a jamais qu’une position unique de l’aiguille et du pendule, car des positions passées il ne reste rien ». 

Source : Wikipédia et site Web 1000 idées de culture générale

Divers : Alaska Cake

Le dessert au menu du restaurant de l’hôtel Hilton, le soir du couronnement de la reine du Carnaval de Québec 2014 est un Alaska Cake, ou si on préfère un Baked Alaska (Alaska cuit au four) ou Bombe Alaska « également connu sous le nom d’omelette norvégienne, d’omelette surprise, ou omelette sibérienne selon le pays. » 

« Elle est constituée d'une abaisse de génoise, surmontée de crème glacée et recouverte d'une couche de meringue ordinaire ou à l'italienne. L'entremets est passé dans un four chaud de manière que la meringue se colore. La meringue joue le rôle d'un excellent isolant et empêche la chaleur (si le temps de cuisson n'est pas trop long) d'arriver jusqu'au cœur du dessert et d'en faire fondre la glace. Ce dessert peut aussi être flambé après cuisson. » 

Source : Wikipédia