Divers : Les Jarrets noirs


Lorsque le détective enquêteur Norbert Dionne de l’Unité des crimes majeurs du Service de police de la ville de Québec se présente à Lévis chez la sœur cadette de la première victime pour recueillir son témoignage, on apprend que les deux sœurs sont originaires d’une famille de jarrets noirs de Saint-Joseph-de-Beauce.

Ce surnom est communément attribué aux habitants de la Beauce. Aux premiers temps de la colonie, les Beaucerons qui venaient « en ville » à Québec vendre leurs produits devaient franchir cours d'eau et marais et, forcément, se salissaient les jambes :

« Quand les anciens Beaucerons arrivaient à Lévis ou à Québec pour vendre leurs produits, ils étaient tout crottés et boueux car ils avaient traversé des terrains marécageux ; depuis ce temps on les appelle les “Jarrets noirs” » (Maurice Lorent, Le Parler populaire de la Beauce, Ottawa, Éditions Leméac, 1977, p. 224).

Cette expression a traversé les époques et est parfois utilisée encore de nos jours malgré son évidente désuétude.

Source : Wikipédia